Aujourd’hui c’est la journée mondiale pour la fin du spécisme… l’occasion de définir un peu de quoi on parle quand on parle de spécisme, d’antispécisme, de suprémacisme humain, de sentientisme ou de véganisme.
Le spécisme, qu’est ce que c’est ?
Le spécisme, c’est un système d’oppression fondé sur l’espèce (ou d’autres groupements non humains). Dans ce système, le critère d’espèce est perçu comme pertinent pour décider d’accorder (ou pas) des droits à des individus, ou bien pour accorder (ou pas) de la considération à leurs intérêts.
Par exemple, dans une logique spéciste on peut décider que certaines espèces d’animaux peuvent être mangées (vaches, cochons, poissons…) et d’autres pas (chiens, chats, écureuils, humains…).
Le suprémacisme humain, c’est quoi ?
La composante majeure du spécisme est le suprémacisme humain : on estime que les individus appartenant à l’espèce humaine devraient être considérés comme supérieurs aux autres animaux.
Les humain·es exercent alors une domination hégémonique sur les autres animaux et s’arrogent le droit de les exploiter et les tuer.
Et l’antispécisme alors ?
De plus en plus de gens s’élèvent contre l’idéologie spéciste en affirmant que le critère d’espèce n’est pas pertinent pour discriminer les individus : ce sont des personnes qui se revendiquent de l’antispécisme.
Ces personnes proposent d’autres critères qu’elles jugent plus pertinents, comme par exemple la sentience : il serait plus juste de prendre en compte les intérêts des animaux qui ont la capacité d’éprouver des choses subjectivement (plaisir, souffrance etc) et ce, indépendamment de leur espèce. On parle alors de sentientisme.
Concrètement, ça donne quoi ?
Adopter une posture antispéciste amène à reconsidérer son rapport aux autres individus, notamment en refusant de nuire à leurs intérêts sans nécessité.
Cela conduit donc en toute logique à cesser de consommer des produits d’origine animale (viande, poisson, œufs, produits laitiers…) et à s’abstenir autant que possible d’exercer sur les autres animaux une quelconque domination ou exploitation (s’abstenir de les chasser, de se vêtir de leur peau, d’acheter des cosmétiques testés sur eux, d’aller dans les cirques avec animaux…) : on parle de véganisme.
Où se renseigner ?
Voici quelques ressources pour en savoir plus sur la lutte contre le spécisme :
- Le podcast Comme un poisson dans l’eau
- L’ouvrage L’antispécisme par Valérie Giroux
- La revue en ligne L’amorce
- Les articles en ligne des Cahiers antispécistes
- Les publications sur Facebook et Insta de Raie Futée
- Les capsules vidéos de Réplique éthique sur YouTube
- Les fiches et conférences en ligne de Florence Dellerie
- Le site sentience.pm sur le sentientisme
Pour ce qui est de l’alimentation végétale, vous pouvez découvrir de délicieuses recettes et astuces pratiques sur tout un tas de sites internet, comme par exemple sur le site vegan-pratique.fr
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