Un témoignage, est-ce une preuve ?

Lorsque l’on s’interroge sur les effets d’une pratique de soin, d’un régime alimentaire, d’un complément alimentaire ou tout autre intervention en rapport avec la santé, on pourrait être tenté.e de se fier aux témoignages que l’on reçoit. Car après tout, si tel régime a permis à votre voisine de perdre 20 kilos, c’est bien qu’il doit être efficace ? Et s’il existe des centaines de témoignages de personnes qui assurent que telle « médecine douce » leur a sauvé la vie, c’est donc bien que cela doit être vrai ? Et si tel médecin célèbre assure qu’il a guérit des milliers de patient.es avec sa méthode, c’est forcément vrai, n’est-ce pas ?

Le rôle des médecins dans l’essor des pseudo-médecines

Les médecins et autres professionnel-le-s de santé ont un rôle important à jouer pour éviter que leurs patient-e-s ne se détournent de la médecine et se précipitent dans les bras réconfortants des fake-meds. Les quelques pistes de réflexion développées ici consistent à valoriser une relation médecin / patient-e qualitative (écoute, explications thérapeutiques, absence de jugement et de comportements oppressifs), et à valoriser les prises en charge diététique et psychothérapeutique.

Zet ou ne pas être ? Telle est la question…

Depuis que j’ai commencé à porter un regard critique sur la naturopathie, j’interagis avec pas mal de personnes qui se disent « zététicien-ne-s » (ou bien c’est l’inverse, je porte un regard critique sur la naturopathie depuis que j’interagis avec elleux – bref, la poule, l’œuf, tout ça… c’est pas le sujet du jour !). Certain-e-s parlent même de « communauté zet » ! Et moi, à la longue, ça m’interroge : Quelle est ma place dans tout ça ? Est-ce qu’en développant mon intérêt pour la zététique et l’esprit critique je suis devenu à mon tour membre de la « communauté zet » ?