En pratique, la naturopathie, ça donne quoi ?
Dans le deuxième article de cette série, il s’agira de définir les modalités pratiques de la naturopathie.
Diététique végétale… mais pas que !
Dans le deuxième article de cette série, il s’agira de définir les modalités pratiques de la naturopathie.
* ou du poisson, des œufs, des produits laitiers…
La recherche dans le domaine de la psychologie a permis d’identifier diverses stratégies mises en place pour résoudre l’inconfort qui résulte du désir de consommer de la viande… tout en se souciant des animaux. L’étude mentionnée dans cette vidéo explore cette dimension, en l’élargissant aux autres aliments d’origine animale : le poisson, les œufs et les produits laitiers.
Dans le premier article de cette série, il s’agira de définir dans les grandes lignes ce qu’est la naturopathie : sa définition, ses outils et ses prétentions.
Cette série d’articles a été rédigée avec la volonté de porter un regard détaillé et critique sur la discipline. Critiquer la naturopathie, en effet, mais je précise qu’il n’est pour autant pas question ici de remettre en cause les intentions louables des naturopathes, ni leur volonté sincère de prendre soin d’autrui. Il ne s’agit pas non plus de partir en quête d’une vérité absolue, mais d’alimenter des réflexions destinées à éviter de causer ou laisser perdurer des souffrances inutiles, de permettre à chacun.e de faire les meilleurs choix en termes de santé.
Lorsque l’on s’interroge sur les effets d’une pratique de soin, d’un régime alimentaire, d’un complément alimentaire ou tout autre intervention en rapport avec la santé, on pourrait être tenté.e de se fier aux témoignages que l’on reçoit. Car après tout, si tel régime a permis à votre voisine de perdre 20 kilos, c’est bien qu’il doit être efficace ? Et s’il existe des centaines de témoignages de personnes qui assurent que telle « médecine douce » leur a sauvé la vie, c’est donc bien que cela doit être vrai ? Et si tel médecin célèbre assure qu’il a guérit des milliers de patient.es avec sa méthode, c’est forcément vrai, n’est-ce pas ?
Comment les personnes qui ne veulent pas faire souffrir les animaux justifient-elles le fait de manger de la viande ? Comment les personnes végétariennes (donc qui ont cessé de consommer de la viande) justifient-elles de consommer encore du fromage et des œufs ?
Voici un bref aperçu du paradoxe de la viande… et du fromage.
Ce projet étudiant mené dans le cadre du DU Alimentations Végétariennes de Sorbonne Université étudie la perception des bénéfices des régimes végétalisés par les personnes végétariennes et végétaliennes.
Pour certain-e-s, c’est une évidence : les animaux non humains n’ont pas les capacités cognitives suffisantes pour être sensibles à l’effet placebo. Pour d’autres, les animaux expérimentent l’effet placebo au même titre que les humain-e-s. Mais la réalité n’est-elle pas plus complexe ?…
Il y a quelques mois, je vous parlais de l’importance pour les diététicien-ne-s de se former aux spécificités des alimentations végétariennes, pour accompagner au mieux la part grandissante de la population qui choisit d’adopter une alimentation flexitarienne, végétarienne ou végétalienne.
Je voudrais donc vous parler d’une formation dédiée à ce sujet, et que j’ai suivie cette année : le Diplôme Universitaire « Alimentations végétariennes » dispensé par Sorbonne Université.
Les médecins et autres professionnel-le-s de santé ont un rôle important à jouer pour éviter que leurs patient-e-s ne se détournent de la médecine et se précipitent dans les bras réconfortants des fake-meds. Les quelques pistes de réflexion développées ici consistent à valoriser une relation médecin / patient-e qualitative (écoute, explications thérapeutiques, absence de jugement et de comportements oppressifs), et à valoriser les prises en charge diététique et psychothérapeutique.