Peut-on évaluer scientifiquement la naturopathie ?
Dans le sixième article de cette série, il s’agira d’explorer la possibilité et la nécessité d’évaluer scientifiquement la naturopathie.
Diététique végétale… mais pas que !
Dans le sixième article de cette série, il s’agira d’explorer la possibilité et la nécessité d’évaluer scientifiquement la naturopathie.
Vous connaissez Binge Audio ? Personnellement, en général j’aime beaucoup leurs podcasts. Du coup j’étais super enthousiaste en découvrant ce soir un épisode sur le rapport compliqué que l’on peut avoir à l’alimentation. Filez donc écouter cet épisode plein de réflexions stimulantes si le sujet vous intéresse !
Il y a malgré tout quelques points qui ont tout particulièrement attiré mon attention et qui nécessitent à mon sens quelques précisions (sans grande surprise, c’est en lien avec la naturopathie!). Comme je ne me voyais pas faire un commentaire de plusieurs milliers de caractères sous le podcast, je me livre à l’exercice ici.
Dans le cinquième article de cette série, il s’agira d’explorer la relation ambiguë entre naturopathie et médecine…
Dans le quatrième article de cette série, il s’agira de présenter les cinq piliers de la naturopathie.
Dans le troisième article de cette série, il s’agira de présenter certains des éléments qui justifient l’attrait dont bénéficie la naturopathie.
Dans le deuxième article de cette série, il s’agira de définir les modalités pratiques de la naturopathie.
Dans le premier article de cette série, il s’agira de définir dans les grandes lignes ce qu’est la naturopathie : sa définition, ses outils et ses prétentions.
Cette série d’articles a été rédigée avec la volonté de porter un regard détaillé et critique sur la discipline. Critiquer la naturopathie, en effet, mais je précise qu’il n’est pour autant pas question ici de remettre en cause les intentions louables des naturopathes, ni leur volonté sincère de prendre soin d’autrui. Il ne s’agit pas non plus de partir en quête d’une vérité absolue, mais d’alimenter des réflexions destinées à éviter de causer ou laisser perdurer des souffrances inutiles, de permettre à chacun.e de faire les meilleurs choix en termes de santé.
Lorsque l’on s’interroge sur les effets d’une pratique de soin, d’un régime alimentaire, d’un complément alimentaire ou tout autre intervention en rapport avec la santé, on pourrait être tenté.e de se fier aux témoignages que l’on reçoit. Car après tout, si tel régime a permis à votre voisine de perdre 20 kilos, c’est bien qu’il doit être efficace ? Et s’il existe des centaines de témoignages de personnes qui assurent que telle « médecine douce » leur a sauvé la vie, c’est donc bien que cela doit être vrai ? Et si tel médecin célèbre assure qu’il a guérit des milliers de patient.es avec sa méthode, c’est forcément vrai, n’est-ce pas ?
Pour certain-e-s, c’est une évidence : les animaux non humains n’ont pas les capacités cognitives suffisantes pour être sensibles à l’effet placebo. Pour d’autres, les animaux expérimentent l’effet placebo au même titre que les humain-e-s. Mais la réalité n’est-elle pas plus complexe ?…