Diététique wok·e : vers plus d’inclusivité

Grossophobie, sexisme, racisme, transphobie, classisme, islamophobie, validisme… Comment adapter notre prise en charge pour évoluer vers plus d’inclusivité en tant que diététicien.nes ? C’est ce que nous essayerons de voir dans plusieurs articles et vidéos à venir à ce sujet. Nous prendrons également un temps pour parler de végéphobie, bien que cela n’ait pas de lien direct avec les oppressions systémiques.

Diététique : accompagner autrement nos patient.es gros.ses

Lorsqu’il est question de prendre en charge des personnes grosses, l’accompagnement proposé par les diététicien.nes se résume souvent à la mise en place d’un régime amincissant restrictif, sur fond de préjugés grossophobes. Tout cela ne bénéficie pas bien évidemment à nos patient.es. Alors, comment procéder autrement ?

Comment manger de la viande en ayant bonne conscience ? *

* ou du poisson, des œufs, des produits laitiers…

La recherche dans le domaine de la psychologie a permis d’identifier diverses stratégies mises en place pour résoudre l’inconfort qui résulte du désir de consommer de la viande… tout en se souciant des animaux. L’étude mentionnée dans cette vidéo explore cette dimension, en l’élargissant aux autres aliments d’origine animale : le poisson, les œufs et les produits laitiers.

Aimer les animaux et les manger : le paradoxe de la viande… et du fromage !

Comment les personnes qui ne veulent pas faire souffrir les animaux justifient-elles le fait de manger de la viande ? Comment les personnes végétariennes (donc qui ont cessé de consommer de la viande) justifient-elles de consommer encore du fromage et des œufs ?
Voici un bref aperçu du paradoxe de la viande… et du fromage.

Se former aux alimentations végétariennes – DU Sorbonne Université

Il y a quelques mois, je vous parlais de l’importance pour les diététicien-ne-s de se former aux spécificités des alimentations végétariennes, pour accompagner au mieux la part grandissante de la population qui choisit d’adopter une alimentation flexitarienne, végétarienne ou végétalienne.

Je voudrais donc vous parler d’une formation dédiée à ce sujet, et que j’ai suivie cette année : le Diplôme Universitaire « Alimentations végétariennes » dispensé par Sorbonne Université.

Pourquoi je ne promeus plus la « whole food plant-based diet »…

Lorsque j’étais naturopathe (et surtout sur la fin de ma pratique), je faisais une fixation sur la « whole food plant-based diet » (que je nommerai WFPBD ci-après). La WFPBD est une alimentation « naturelle » composée uniquement de produits végétaux complets ou peu raffinés : des céréales complètes, des légumineuses, des fruits, des légumes, des graines oléagineuses, des algues… mais pas de céréales blanches, pas de sucre, pas de produits transformés ni d’huile.

« La science de l’alimentation végétale » – Interview des auteurices

J’ai eu le plaisir d’interviewer les auteurices de « La science de l’alimentation végétale » et « La meilleure façon de manger végétal ». La diététicienne et psychologue Léa Lebrun et le docteur en biochimie et enseignant de SVT Fabien Badariotti, membres du conseil scientifique de l’Observatoire National des Alimentations Végétales (ONAV) reviennent sur la naissance de ce vaste projet, sur le travail de recherche incroyable nécessaire pour la rédaction de ces ouvrages et, bien évidemment, sur la complémentarité des deux tomes.