Comment manger de la viande en ayant bonne conscience ? *

* ou du poisson, des œufs, des produits laitiers…

La recherche dans le domaine de la psychologie a permis d’identifier diverses stratégies mises en place pour résoudre l’inconfort qui résulte du désir de consommer de la viande… tout en se souciant des animaux. L’étude mentionnée dans cette vidéo explore cette dimension, en l’élargissant aux autres aliments d’origine animale : le poisson, les œufs et les produits laitiers.

Aimer les animaux et les manger : le paradoxe de la viande… et du fromage !

Comment les personnes qui ne veulent pas faire souffrir les animaux justifient-elles le fait de manger de la viande ? Comment les personnes végétariennes (donc qui ont cessé de consommer de la viande) justifient-elles de consommer encore du fromage et des œufs ?
Voici un bref aperçu du paradoxe de la viande… et du fromage.

Se former aux alimentations végétariennes – DU Sorbonne Université

Il y a quelques mois, je vous parlais de l’importance pour les diététicien-ne-s de se former aux spécificités des alimentations végétariennes, pour accompagner au mieux la part grandissante de la population qui choisit d’adopter une alimentation flexitarienne, végétarienne ou végétalienne.

Je voudrais donc vous parler d’une formation dédiée à ce sujet, et que j’ai suivie cette année : le Diplôme Universitaire « Alimentations végétariennes » dispensé par Sorbonne Université.

Pourquoi je ne promeus plus la « whole food plant-based diet »…

Lorsque j’étais naturopathe (et surtout sur la fin de ma pratique), je faisais une fixation sur la « whole food plant-based diet » (que je nommerai WFPBD ci-après). La WFPBD est une alimentation « naturelle » composée uniquement de produits végétaux complets ou peu raffinés : des céréales complètes, des légumineuses, des fruits, des légumes, des graines oléagineuses, des algues… mais pas de céréales blanches, pas de sucre, pas de produits transformés ni d’huile.

« La science de l’alimentation végétale » – Interview des auteurices

J’ai eu le plaisir d’interviewer les auteurices de « La science de l’alimentation végétale » et « La meilleure façon de manger végétal ». La diététicienne et psychologue Léa Lebrun et le docteur en biochimie et enseignant de SVT Fabien Badariotti, membres du conseil scientifique de l’Observatoire National des Alimentations Végétales (ONAV) reviennent sur la naissance de ce vaste projet, sur le travail de recherche incroyable nécessaire pour la rédaction de ces ouvrages et, bien évidemment, sur la complémentarité des deux tomes.

Le crudivorisme

Si vous vous intéressez de près ou même de loin aux pseudo-médecines, vous avez sans doute déjà été confronté-e à la promotion du crudivorisme. Certaines personnes, des naturopathes pour la plupart, défendent en effet l’idée qu’il serait bénéfique et naturel d’avoir une alimentation complètement crue. On peut lire par exemple que cela protégerait des cancers, que cela soignerait le diabète, ou bien encore que cela renforcerait l’immunité. Mais qu’en est-il réellement ?

Debunk de mon propre livre

Aujourd’hui je m’accorde un petit plaisir personnel : ça fait un moment que je voulais faire un auto-debunk d’un livre que j’ai écrit et commercialisé à l’époque où j’étais naturopathe : « Les bases d’une alimentation saine ». C’est un livre qui propose d’améliorer ou préserver sa santé grâce à l’alimentation, et même si je l’ai rédigé sur la fin de ma pratique de la naturopathie, on sent clairement l’influence de la discipline…